Conseil d'Etat, 13 juin 2024, n°473684
Dans une décision rendue le 13 juin 2024 (req. n°473684), le Conseil d’État précise que lorsque le Préfet s’oppose au caractère exécutoire du PLU, une nouvelle enquête publique peut être requise.
Pour mémoire, l'article L. 153-25 du code de l'urbanisme porte sur les modifications que le Préfet peut apporter à un PLU.
Les faits ayant lieu à la décision du 13 juin 2024 sont les suivants : Par une délibération du 26 septembre 2013, le Conseil municipal de Lège-Cap-Ferret prescrit l'élaboration de son plan local d'urbanisme et ce plan est approuvé par une délibération du 12 juillet 2018.
Toutefois, par un courrier du 26 juillet 2018, le préfet de la Gironde a indiqué à cette commune, en application de l'article L. 153-25 du code de l'urbanisme, les modifications qu'il estimait nécessaire d'apporter au plan en vue de le rendre exécutoire.
Après avoir procédé aux modifications demandées, le Conseil municipal a, par une délibération du 18 juillet 2019, approuvé son nouveau plan local d'urbanisme.
Les sociétés Piquey-Nord et Piquey-Sud et Mmes D ont demandé au Tribunal administratif de Bordeaux d'annuler pour excès de pouvoir cette délibération.
Par deux arrêts du 2 mars 2023, dont les sociétés Piquey-Nord et Piquey-Sud et Mmes D demandent l'annulation, la Cour administrative d'appel de Bordeaux a rejeté leurs appels contre les jugements du 27 mai 2021 par lesquels le tribunal administratif de Bordeaux a rejeté l'essentiel de leurs demandes.
Le Conseil d’Etat déduit de l'article L. 153-25 du Code de l’urbanisme que :